—Erica, Lexington, Kentucky
UN.c’est une excellente question. Nous savons qu’une fois qu’un cheval a eu une fourbure, ce cheval est plus prédisposé à de futurs épisodes (quelle qu’en soit la cause) qu’un cheval qui n’a jamais eu de fourbure.
Dans une vaste étude réalisée au Royaume-Uni entre 2009 et 2011, les chercheurs ont découvert que les chevaux ayant un épisode de fourbure, quelle qu’en soit la cause, étaient quatre fois plus susceptibles d’avoir un épisode futur qu’un cheval qui n’avait pas eu d’épisode précédent. Le fait d’avoir une fourbure liée à une septicémie, à un membre de soutien ou idiopathique ne prédispose pas spécifiquement à l’endocrinopathie (telle que la maladie de Cushing équine ou la dérégulation de l’insuline). Cependant, si le cheval ayant des antécédents de fourbure non endocrinopathique devait développer une endocrinopathie plus tard dans la vie, le risque de fourbure serait probablement augmenté car le risque de fourbure est déjà élevé chez ces chevaux.
De plus, plus nous en apprenons sur la nature compliquée de la fourbure, plus nous comprenons que, peut-être, certains cas de fourbure liée à la septicémie, aux membres de soutien ou idiopathiques pourraient avoir une composante endocrinopathique même chez les chevaux sans endocrinopathies évidentes. Le stress de la septicémie, de l’hospitalisation et/ou de la douleur (en particulier avec la fourbure des membres de soutien) peut altérer le statut endocrinien du cheval et entraîner une dérégulation à court terme de l’insuline chez les chevaux que les vétérinaires ne considéreraient normalement pas comme ayant une dérégulation de l’insuline.
Malheureusement, une fois qu’un cheval a été atteint de fourbure, quelle qu’en soit la cause, le risque d’épisodes futurs est accru et la vigilance de l’équipe propriétaire-soignant-vétérinaire-maréchal-ferrant est essentielle pour le minimiser au maximum.